Cet été, évitez-vous la foule : 3 plages méconnues du Morbihan où règne encore le silence

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Quand le thermomètre grimpe sur la côte bretonne, l’idée d’étaler sa serviette dans le calme paraît parfois irréaliste. Pourtant, le Morbihan réserve encore des endroits oubliés, à mille lieues des esplanades bondées et des parkings plein à craquer. Pour celles et ceux qui aspirent à se reconnecter à la nature sans entendre le brouhaha permanent des estivants, il existe quelques perles où seul le ressac vient troubler le silence. Petit tour d’horizon de ces plages discrètes, ceinturées de paysages fascinants et protégées par un accès limité. Quelques détours malins suffisent pour savourer autrement le littoral breton.

Pors Guen : une crique préservée entre sable blond et rochers

À l’écart des routes principales, Pors Guen demande un peu d’effort. On y arrive uniquement après avoir suivi un discret sentier côtier. Cette promenade, en plus de dévoiler petit à petit un panorama saisissant, sert de filtre naturel et éloigne les foules les plus pressées. Une fois sur place, il suffit d’observer la configuration pour comprendre pourquoi l’endroit reste si paisible même lors des plus fortes affluences.

Pors Guen prend la forme d’une anse intimiste, jalonnée de roches et de recoins qui forment de véritables alcôves naturelles. Entourée de végétation épaisse, cette plage offre à chacun la possibilité de s’isoler totalement, tandis que le son des vagues se mêle à celui des goélands. Avec un stationnement restreint dans les environs immédiats, seuls quelques privilégiés profitent chaque jour de cette lumière si particulière, qui change selon l’heure et les marées.

  • Accès uniquement à pied, via un chemin escarpé.
  • Anses abritées idéales pour la tranquillité.
  • Jeux d’exploration entre les rochers à marée basse.

La presqu’île de Rhuys : mini-criques et panoramas confidentiels

Loin de l’agitation des stations balnéaires voisines, certains bras du Golfe dissimulent de minuscules plages sauvages que peu de visiteurs identifient au premier coup d’œil. Sur la presqu’île de Rhuys, tout est question de détour : en prenant la peine de quitter les axes principaux, on tombe souvent face à des criques désertes, là où la route asphaltée laisse place à des chemins végétalisés. Toutes n’offrent pas les mêmes commodités, mais chacune promet un moment suspendu, entre océan et ruissellements du golfe.

Ce secteur regorge de petits havres où la densité de population devient quasi inexistante dès que l’on franchit quelques centaines de mètres à pied. Les initiés sillonnent ainsi les petites voies vers le nord, dénichant des recoins secrets, parfois même invisibles depuis la mer à cause de la géographie tortueuse du littoral. Le sud, exposé à l’Atlantique, attire davantage les amateurs de longues balades sur la plage, tandis que le flanc nord invite à la méditation dans des anses minuscules.

Comment choisir la bonne crique sur la presqu’île de Rhuys ?

Le choix du lieu dépend surtout de l’envie du jour. Certains privilégient les accès discrets, garantis par des sentiers avec vue sur les bancs ostréicoles ou les îlots du Golfe. D’autres visent des coins dégagés des vents où poser sa serviette semble relever de la chasse au trésor. À chaque détour, la variété des ambiances rappelle combien ce territoire recèle de richesses ignorées.

Explorer cette partie du Morbihan suppose un brin de curiosité. En scrutant les panneaux à l’écart ou en interrogeant des riverains, on découvre fréquemment de nouvelles petites plages qui échappent aux radars traditionnels des vacanciers pressés.

Comparaison de la fréquentation selon les plages

Tandis que certaines étendues comme Suscinio ou Kerjouanno voient défiler des files continues de visiteurs, d’autres lieux accessibles seulement à pied restent vides même en été. Les différences tiennent autant à l’accès qu’à la signalisation : un parking spacieux attire vite la foule alors qu’un simple chemin serpente discrètement parmi les ajoncs vers une plage bien cachée.

Cet équilibre maintient intact le charme des criques et favorise la découverte progressive, récompensant toujours plus l’effort d’aller au-delà du circuit touristique classique.

L’île de Groix : escapade bretonne hors du temps

Quiconque cherche véritablement à couper du monde sera tenté par une traversée courte mais dépaysante vers l’île de Groix. Depuis Lorient, on accoste généralement autour du port principal, là où se concentre une majorité de curiosités et de visiteurs. Pourtant, s’éloigner à pied ou à vélo apporte une vision radicalement différente de ce bout de terre ainsi posé sur l’Atlantique.

La côte escarpée à l’ouest de l’île ne dévoile ses criques que lorsque la mer consent à se retirer, révélant alors des plages miniatures où l’impression de solitude devient totale. Plusieurs options existent entre baignade au cœur d’une petite anse rocheuse ou pique-nique sur une terrasse naturelle face à un horizon à perte de vue.

  • Plages rarement signalées, accessibles en marchant hors sentier.
  • Nombreuses zones propices à l’observation ornithologique.

Port Blanc et la pointe de Kerpenhir : panoramas magiques, sérénité garantie

Un tout autre décor attend ceux qui poussent jusqu’à Baden ou Locmariaquer, à l’entrée réelle du Golfe du Morbihan. Port Blanc séduit par son ambiance paisible et familiale, ses eaux calmes et sa vue majestueuse sur les îles avoisinantes – rareté bienvenue pour éviter l’affluence habituellement constatée côté Atlantique.

Cette plage s’adresse aussi aux photographes et rêveurs avides de spectacle maritime sans confrontation avec les courants forts du large. Les familles aiment s’y retrouver pour laisser les enfants jouer en toute sécurité tandis que le regard glisse sur la surface d’un golfe immobile ou rythmé par le passage des bateaux.

Ambiance sauvage à la pointe de Kerpenhir

Poursuivre vers la pointe de Kerpenhir revient à expérimenter la force brute de la nature bretonne. Là, le vent balaie les landes et l’océan s’invite sous la forme de puissants courants. Il ne s’agit pas d’un spot de baignade traditionnel mais d’un poste d’observation idéal sur le mouvement perpétuel des eaux, entre mémoire historique et beauté brute.

Pierre sculptée érigée face au large, blockhaus endormis et légendes locales confèrent à cet endroit une atmosphère unique, difficile à trouver sur les larges bandes sablonneuses standard. C’est un coin pour ceux qui préfèrent contempler l’histoire et le mystère autant que prendre un bain de soleil à l’écart du monde animé.

Mike Richardson
Je m'appelle Mike Richardson. Passionné de nautisme, de voyages et de ride sous toutes ses formes, j’ai toujours eu un pied dans l’eau et l’autre sur une planche. GlobalSurfNews est né de cette envie de partager ce que j’aime : l’océan, les grands espaces, l’adrénaline et les histoires qui rassemblent les communautés de riders aux quatre coins du monde. Que ce soit sur une vague, une route ou un sentier, je suis toujours en quête d’évasion, de sensations et de récits à transmettre.