Cette révélation va vous glacer d’effroi : alors que les Parisiens s’apprêtent enfin à plonger dans la Seine après un siècle d’interdiction, ils pourraient bien se retrouver dans des eaux plus propres que la moitié des plages françaises. Oui, vous avez bien lu.
Imaginez la scène : Anne Hidalgo se baigne triomphalement dans la Seine pendant que des milliers de vacanciers ingurgitent consciencieusement des matières fécales sur nos magnifiques côtes “carte postale”. L’ironie est savoureuse, n’est-ce pas ?
Selon le dernier classement 2025 de l’association Eau & Rivières de Bretagne, 83 plages françaises sont officiellement classées “à éviter” et 364 autres “déconseillées” sur les 1854 sites analysés. Soit près d’un quart de nos plages qui font concurrence à la Seine version 1960.
Le cocktail détonnant qui fait trembler nos côtes
Des bactéries fécales en buffet à volonté
Nos plages françaises ne font pas dans la demi-mesure : Escherichia coli et entérocoques intestinaux se disputent la vedette dans nos eaux de baignade. Pendant ce temps, la Seine parisienne fait l’objet d’un contrôle quotidien avec indicateur vert-jaune-rouge, comme un feu tricolore sanitaire dernier cri.
La Bretagne, championne du grand n’importe quoi
Comble de l’ironie, un porc produit 30 fois plus de bactéries qu’un humain, cinq fois plus pour une vache, selon les experts bretons. Et devinez où finissent ces petits cadeaux après chaque orage ? Dans nos eaux de baignade, pardi !
Paris vs les plages : le match du siècle
1,4 milliard d’euros pour une piscine urbaine
L’État et les collectivités franciliennes ont injecté 1,4 milliard d’euros depuis une décennie pour dépolluer la Seine. Résultat ? Trois zones de baignade surveillées avec des capteurs high-tech et des jauges limitées à 700 personnes maximum. Du grand luxe !
Nos plages, elles, nagent dans l’à-peu-près
Pendant que Paris peaufine sa Seine avec des bassins de rétention de 50 000 m³, des plages maintenues ouvertes malgré une interdiction administrative, des prélèvements non publiés, des panneaux d’information absents parsèment notre littoral. Charmant.
Le palmarès qui fait plaisir à voir
Le top 5 des champions de la contamination fécale
Voici le podium peu enviable des plages françaises où boire la tasse relève de l’exploit gastronomique : la plage du Château à Landunvez (Bretagne) trône fièrement en tête avec un taux de bactéries fécales digne d’un égout à ciel ouvert. Suivent plusieurs plages bretonnes et normandes avec des notes entre 45 et 62 points sur 100.
La roulette russe microbienne par régions
La Bretagne et la Normandie se disputent la palme d’or de la pollution fécale, suivies de près par les Hauts-de-France. À titre de comparaison, il faut au minimum 95 points pour être “recommandée”. Autant dire qu’on nage dans la cour des miracles bactériennes.
La Seine parisienne, nouvelle Riviera ?
La Seine était propre à la baignade pendant plusieurs jours consécutifs fin juin 2024, malgré un débit “quatre à six fois supérieur au débit habituel d’été”. Pendant ce temps, nos plages bretonnes affichent fièrement leurs algues vertes aux nitrates.
Le grand écart français qui fait mal au ventre
Paris soigne son image, la province trinque
Trois bassins flottants sécurisés attendent les Parisiens dans la Seine, avec surveillance H24 et contrôles permanents. Nos vacanciers, eux, jouent à la roulette russe microbienne sur des plages où les risques incluent gastro-entérite, otites, conjonctivites et infections cutanées.
L’information transparente, ce concept révolutionnaire
67% des prélèvements français en 2024 étaient totalement exempts de contamination, mais cette information reste soigneusement cachée derrière des classements européens “moyennés” qui arrangent tout le monde. Sauf les baigneurs.
Cette situation ubuesque révèle notre génie français : investir des milliards pour transformer un fleuve urbain en piscine de luxe pendant que nos côtes naturelles croupissent dans l’indifférence administrative. Les Parisiens vont enfin pouvoir se vanter d’avoir des eaux plus pures que Biarritz ou Saint-Malo.
En conclusion, si vous cherchez une eau vraiment propre cet été, oubliez nos plages traditionnelles et réservez votre créneau dans la Seine parisienne. Au moins, là-bas, on sait ce qu’on boit ! Et dire qu’on se moquait de Jacques Chirac qui promettait de s’y baigner en 1994…




